mardi 27 septembre 2016

Des kilomètres, des ruines, des plages et on recommence.

 

Après vous avoir laissés au pied des lacs bleu de Plitvice, nous vous reprenons dans un contexte un peu plus urbain mais toujours en Croatie, celui de Zadar. Et bien que nous ne soyons pas mordicus de la ville, jusqu'à ce que nos pas nous amènent en Turquie nous devons nous plier au jeu des grandes villes, que nous ne pouvons pas manquer sur notre itinéraire.




Et dans ce domaine, Zadar était inscrit en rouge sur notre Road book ! A tort... 
Car en lieu est place de la charmante vielle ville portuaire tant attendue, nous tombons sur une grande cité, relativement récente et franchement un peu décevante pour une visite rapide. Hormis une grande place sympathique, mettant en valeur un patrimoine religieux toujours aussi massif, une belle surprise nous attend tout de même mais côté mer cette fois. (Bien que tout Zadar soit côté mer à vrai dire)





Et cette belle surprise se trouve... Sous nos pieds ! Un orgue marin, grandeur nature et construit à même la digue il y a de ça une dizaine d'années emplit nos mirettes du "doux" son de la mer.


Quoique inhabituel, le son n'est pas complètement désharmonieux, et l'on se surprend à s'assoir au milieu des badauds, regardant les îles qui vous font face (en Croatie, tant que vous êtes sur le littoral, il y a une île qui vous fait face en fait) en se relaxant sur un air du grand bleu. J'imagine qu'un système de clapet empêche les notes de se produire toutes en même temps, mais l'expérience est fort originale et nous consolera du reste de la ville.

Nous prenons donc la route de Split, non sans une pause typique croate, à savoir : "Plage paradisiaque, îles visible en face, et pique-nique bière dans une forêt de pins quasi tropicale"




Et  alors que la fin de journée approche, nous errons dans Split, en quête du fameux "palais du Dioclésien". Ce n'est qu'à un coup de chance que nous devons d'avoir trouvé ce fameux palais, car les indications Croates laissent parfois un "poil" à désirer. Nous sommes tombés dessus par hasard après avoir abandonné sa recherche ! Tout simplement. Comme souvent en Croatie, le parking normalement payant mais bien aménagé est gratuit pour les motards. Alors nous voilà, éreintés, usés par tant de ville moderne foulant nos premiers pas dans ce fameux palais. Autant vous dire qu'on l'attend au tournant celui là... Et quelle ne fut pas notre (agréable) surprise que de découvrir une véritable vieille ville fortifiée, magnifiquement conservée et enivrée d'un esprit ancien mais magique à Split. Chaque ruelle succède à une autre encore plus rustique, les quelques commerces du coin démontrant toujours plus d'ingéniosité pour utiliser le peu d'espace à leur disposition. 




Même les travaux se font à l'ancienne !



L'attraction principale, le clocher de la vieille ville, est absolument titanesque. Même s'il faudra vite fuir les hordes de touristes au gré des petites rues. Si cependant les cohortes allemandes, autrichiennes ou encore françaises (étonnement présentes en ce début de période scolaire) ne vous font pas peur, vous pourrez toujours commander à boire à même les pavés de la ville où sont disposés de petits coussins moelleux, et où vous attendent de nombreux serveurs des terrasses attenantes.


Nous choisirons l'escapade de charme de la vieille ville,

Avant de tomber sur une véritable scène d'horreur ! Deux guerriers, tout droit sortis des "visiteurs" mettent à mort une pauvre touriste !


Par mette à mort, nous entendons qu'ils lui réclament un pourboire astronomique une fois leur petite scénette jouée. Mais St Grgur Ninski est là pour veiller, et la libère des oppresseur. (Des intérimaires du spectacle, mais fort amusants à vrai dire.) Parait-il qu'il s'agit de la statue du "grand orteil de l'évêque de Nin" mais le nom Croate et fort plus amusant à écrire.


Mais nous avons (encore et toujours) un planning à nos trousses, et un itinéraire à respecter devant nous ! C'est ainsi que nous quitterons Split, à la recherche d'un endroit où passer la nuit avant d'entamer notre détour par la Bosnie Herzégovine. Et cet endroit, un viel homme nous le fournira, sur les hauteurs de la Croatie, là où aucune frontière n'est plus sûre entre les Balkans à même ses vignes. "Vous êtes chez moi" promet-il avant de partir - non sans nous offrir un sac de plusieurs kilo de raisins avant de partir- Peut-être aurait-il pu préciser "et aussi un peu sur le territoire de centaines d’araignées géantes et scintillantes qui viendront vous rendre visite quand vous commencerez à vous faire à manger, avant de vous suivre jusqu’à votre tente pour vous souhaiter une bonne nuit." Mais ça seuls les arachnophobes (dont nous sommes tout particulièrement) s'en soucieront.


Dès le petit matin les éléments jouent contre nous, pluie torrentielle, pont d'enfer à traverser (bien que la photo laisse entrevoir un "charmant" petit pont en bois on ne peut plus classique, il vous faudra imaginer qu'à partir de son milieu, une planche sur deux étant cassée, la traversée se révèlera plus compliquée qu'a première vue) mais nous trouverons notre chemins à travers les montagnes jusqu'en Bosnie !

Un nouveau drapeau viendra donc se greffer à la mi-journée sur nos valises, qui pour la petite anecdote nous vaudra de découvrir ce que pensent les bosniens de leur propre drapeau :

Traduit de l'anglais :
Nous : "Bonjour, on a un petit doute sur le drapeau Bosnien, pouvez vous nous confirmer qu'il s'agit bien de celui là ?"
 Bosniaque : "Alors vous fermez les yeux, vous les ouvrez et vous prenez le drapeau que vous trouvez le plus moche, à l'intuition, celui qui donne envie de vomir. Voila c'est le drapeau de la Bosnie."

Il semblerait que le drapeau ne fasse pas l'unanimité...
Notre très court passage dans le pays (Moins de douze heures) ne nous laissera pas en apprendre infiniment sur la Bosnie, cependant l'on sait déjà que, quatre voitures sur cinq sont de vieilles Mercedes classe E de 80 (à croire que seule la marque à l'étoile a pu importer des voitures pendant la guerre froide) les autres sont des Mercedes récentes.

Comme dans le reste des Balkans, les églises (orthodoxe pour la plupart) sont plus nombreuse que les panneaux routiers. 
Des églises, mais aussi des minarets !














Nous savons aussi que certaines personnes ne se considèrent pas en Bosnie mais en territoire Serbe ! ( Et nous compliqueront outrageusement la tâche de trouver notre chemin avec leurs indications yougoslaves.). Nous trouverons un peu de repos à Trebinj, ville fortifiée fort sympathique,

mais dont la caserne de pompiers semble être restée hors du temps !
 

Des motards Monténégrins nous expliqueront la meilleure route pour rallier le petit état en bord d'adriatique. Nous quitterons donc le soir même la Bosnie (faute de trouver assez de "mark convertible" pour payer nos consommations) non sans une émotion toute particulière pour le peuple qui aura connu une guerre affreuse, que tout le monde connait mais qui à voir donne des frissons :



 L’exercice nécessitera un zoom sur les photos ci-dessus, mais vous montrera des bâtiments criblés de balles. Et voir sortir, sac sur le dos des enfants sourire aux lèvres d'une école ravagée par les milliers de cartouches ne vous laissera pas indifférents; enfin on l'espère. Chaque ville présente les blessures de la courte guerre Serbo/Croate qui se déroula sur le territoire Bosniaque. Des plaies béantes, flagrantes et dangereusement banalisées de ce côté des montagnes.
Le passage en territoire Monténégrin nous réchauffera les pensées cependant, puisqu'à peine la frontière passée le paysage se révèle saisissant malgré le climat toujours aussi colérique !



Fort de notre nouveau drapeau (trois en une journée, tout de même !) nous continuons notre route.
Bien qu'on nous vante les mérites des montagnes du pays depuis quelques jours, nous décidons de descendre le Monténégro par l'Adriatique.






Le littoral est plaisant, le Monténégro est un pays fort surprenant, où malgré sa non adhésion à l'UE tout se paye en Euro :


Nous enchaînerons les décors atypiques sous la pluie (toujours torrentielle)

Eglise orthodoxe neuve improbable

Bâtiment non fini
Eglise orthodoxe (toujours...) flambante !

Plongeoir suicidaire à touristes

Village inattendu de bord de mer
 Une épuisante journée de route, bien que peu kilométrée par rapport au temps passé assis sur la selle, nous poussera à accepter le démarchage d'un camping "Hey you, sleep here ! Sleep here !"

Pour treize euros, nous rechargerons nos batteries, téléphone, ordinateur sous l'ombre d'oliviers certifiés six fois centenaires !



Vlado, gardien et squatteur du camping se prêtera au jeu du questionnaire sur la nutrition, tout en confectionnant un excellent rakia local avec de vielle vignes.





Nous quittons Ulcinje (ville frontière Monténégro/Albanie) pour attaquer une partie du périple fort attendu, à savoir la traversée de l'Albanie ! Et comme à l'image de ce premier pont traversé, l'Albanie se révèlera être un pays... fort intéressant ! Dans tout les sens du terme.


Bien que parfois de vielles ruines valent de lever les yeux de la route,



 L'essentiel de l'Albanie est constitué d'un grand foutoir dont chacun fait ce qu'il veut.
Vous y croiserez des vaches et des moutons sur l'autoroute, des vélos à contresens tirant de grandes mottes de foin, des ponts gigantesques payés au frais de l'Etat donnant d'un côté dans le vide et de l'autre sur la façade d'un bâtiment abandonné, des trous de cinquante centimètres sur l'Autoroute et tout un tas de voitures flambant neuves (pour ne pas dire des Mercedes classe C de 2015 ou 2016, encore) vous dépassant sans visibilité n'importe où à deux cent kilomètre heure.
Chacun fait ce qu'il veut, tire son électricité de n'importe où et coule du ciment où il veut.

Croiser un âne en pleine ville, ou une grand mère typiquement albanaise (Robe longue noir serrée, voile gris sur les cheveux l'air sévère.) tenant une poule par les pattes et sa canne de l'autre côté deviendra classique. Les vaches s'occupent des déchets, heureusement. Parfois un SUV luxueux occupe un "boulevard" à contresens, la police locale pourtant très présente l'ignore et un imposant bonhomme sort du café d'en face, en survêtement de marque, enveloppe bien fournie dans la poche intérieure avant de rejoindre la voiture.


Si la corruption est indéniable, tout comme le "foutoir" ambiant dont nous parlerons avec nos sympathiques co-campers allemands le soir même, il serait injuste de ne faire ressortir que ça de notre traversée de l'Albanie. Là où le Monténégro ne montre que des signes d'une dangereuse croissance touristique capitalistique classique (et donc à vomir de dégoût d'une côte dérégulée d'un point de vue immobilier d'ici moins de dix ans, précipitez vous pour profiter du peu d'authenticité restante mais encore bien présente !) l'Albanie se révèle bouillonnante. Elle grouille d'envies, de projets, de vouloir et d'ambition. On sent un peu partout ces superbes prémices d'une force commune capable de tout.  On croise les doigts pour que le pays dépasse les quatre années de dictat terrible de 91 à 94 qui lui ont valu une telle image, et que les locaux arrivent à dépasser ce brouillon ambiant et cette corruption semi cachée. Le littoral et les montagnes où nous camperons le soir même débordent de potentiel, et quand nous trouvons des enseignes locales capables de nous accueillir (Restaurant ou camping) c'est toujours le sourire au lèvres et sans aucun regard en travers. (ce qui par contre en Bosnie et parfois en Croatie était monnaie courante)

 Nous souhaitons de tout notre coeur que l'Albanie efface de sa mémoire les 700.000 bunkers construit dans un élan de folie (visibles absolument partout) et dépasse son histoire.



Nous y gagnons craintivement (mais à tort) un nouveau drapeau, et un peu de recul sur la situation des Balkans.


Le monde n'est pas partout celui que nous connaissons ! Il est parfois, terrible et terrifiant. Pas pour nous, car nous ne sommes pas en danger tant que nous ne nous y mettons pas nous mêmes sans raison. Il existe d'autre normes que celles qui s'appliquent en France, pour des milliards d'êtres humains. Mais peut-être, il ne fait pas si mauvais vivre dans l'hexagone...



Après un camping dans des montagnes aux noms imprononçables, avec trois comparses Allemands avec qui nous partagerons nos fous récits d'une journée en Albanie, nous voilà partis pour une ultime descente vers la Grèce.





Après les superbes vallons de "Llogora" (encore un endroit au potentiel illimité dans le pays) nous arrivons tout de même en Grèce! Et ceci au milieu... des vaches et de la transhumance locale ! Notre site n'aura jamais aussi bien porté son nom... Même si cela concerne plutôt les moutons habituellement.


Et la Grèce mes amis, quel pays ! Si jusque-là, le dépaysement aura était assuré par l'originalité des choses à voir, nous allons apprendre à nous contenter des plages paradisiaques et des vielles pierres dont le pays regorge de partout !







A Lefkada, (Leucade en bon Moliérens) seul point vraiment intéressant de la côte frontalière à l'Albanie paraît-il, nous profiterons de la douceur du climat local, des plages paradisiaques et de l'accueil des Grecs !






Les tenants d'un hôtel, nous proposeront de dormir dans leur jardin gratuitement pour éviter l'orage à venir et nous guiderons sur le meilleur restaurant du coin. Et ceci ne sera qu'un aperçu de la bienveillance des grecs pour leurs hôtes! (je vous met au défi de reproduire cette situation en France...)

Le lendemain nous rallions Delphes, pour observer nos première ruines ! Et en Grèce, quand on cherche des ruines... On en trouve !   Partout...

(Champs d'entrainement athlétique)



Le temple D'Athéna (ci dessus) n'est que le prélude à une visite typiquement grecque de leurs monuments, façon suédoise :

Voici plein de cailloux numérotés :


 Ci-dessus voici le plan, débrouillez-vous pour reconstituer.


 

parfois même le plan est en grec ancien...

Mais outre les vielles pierres juxtaposées, Delphes regorge de superbes monuments et points de vue.



Outre la partie dédiée à Athena, Delphes fut le "nombril du monde" grec pendant de nombreux siècles, depuis ce siège entre le continent et le Péloponnèse.


Le fameux "nombril" tombé du ciel et toujours là.
 Les ruines y sont parfois étonnantes de vie, comme ce "trésor des Athéniens" incroyablement préservé. Contrairement au reste des monuments, rasés par le séisme de -320 ou les différentes invasions.



Encore des ruines en kit...
 Les rares colonnes encore debout (ou remontées en 1930 à vrai dire) vous donnent une idée de la prestance des lieux.



Et si admirer 2500 ans d'histoire est déjà extraordinaire, le faire avec une vue pareille relève de l'orgasme ophtalmique !



L'amphithéâtre est tout aussi grandiose que le reste des monuments, et s'assoir en son sommet quelques instants laisse imaginer l'ampleur des représentations passées. Car contrairement à nos ancêtres, les Grecs (dont on a une documentation étonnement riche et précise pour l'époque !) semblent avoir eu un millénaire d'avance, depuis perdu dans les méandre des décombres sparthes et athéniens.


Une quasi "randonnée" pour atteindre la deuxième partie du sanctuaire, vous permettra d'observer l'héritage sportif du site, à savoir le stade marathonien. Vu la distance à parcourir pour y accéder, on se passera de tenter le "tour de stade" même en petite foulée.



De façon fort directe chaque stèle vous interpelle, par les nombreux écrits encore présents. "Les paroles s'envolent, seul les écrits restent". 2.500 ans et la diatribe est toujours de mise ! De l'ode à la déesse jusqu'aux libérations d'esclaves, les pierres vous transmettent une riche histoire. Pour peu que le grec ancien vous soit potable.


Le musée adjacent, est lui rempli des myriades de fresques, décorations, armures et autre merveilles autrefois présentes sur le site.



Encore une fois, l'âge de ce que nos yeux contemplent étonne - de 2.500 à 1.700 ans pour les plus récentes compositions - et chaque trait taillé par les sculpteurs nous impacte.

Saisissant non ?





Bien que les reste des monuments soit magnifiques, les imaginer avec leurs ornements originaux embellit le tableau :






Les trois danseuses ci-dessus étaient posées sur un pilier de 13 à 17 mètre de haut, sculpté tel une tige en fleurs !


 Mais trêve de vielles pierres, il est temps de profiter de l'hospitalité de nos amis grecs ! En profiter, encore une fois à vrai dire car comme le dis Alex (ΑΛΕΞΑΝΔΡΟΣ en vo) "En Grèce l'Hospitalité n'est pas un vain mot" avant de nous payer une bière pour entendre nos récit motards sur l'Albanie, puis de nous inviter à dormir chez lui à Athènes.



Nous accepterons de coucher dans des matelas neufs achetés pour nous une journée en avance, sur des oreillers et des draps propres avant de manger un repas gastronomique conçu exclusivement pour nous (nos hôtes refusant de manger ce soir là par diététique!) à une condition : Qu'ils remplissent notre questionnaire sur la nutrition ! Et ce fou défi accepté, nous voilà frais comme des gardons dans la drôle (et franchement Ubuesque) capitale grecque. Les motards semblent vivre sur une autre dimension (où les accidents de la route n'existent pas) et virevoltent comme nous n'aurions jamais cru cela possible entre les voitures à tout allure, casque au coude, avant de s’arrêter et s'équiper de leur casques pour défiler à pied dans la ville...


Nous commencerons par le classique quartier circulaire et périphérique à l'Acropole, le "PLAKA".
Content d'avoir pu éviter les hordes touristiques jusque là, nous profitons de nombreux commerces atypiques, terrasses et restaurants grecs ou autre étales en bois sans être gênés.


Soudain un panneau caché à même le bosquet nous interpelle :



Et c'est alors que nos pas nous guident hors de l'animation de la Plaka, à travers une succession de chemins improbables, construits à travers de blanches villa au volet bleu (évidemment !)

 Et si au loin l'Acropole et le Parthénon nous sourient, sur le chemins ce sont nos amis félins qui nous servent de guides et d'animation dans ces rues désuètes.







Vue sur Athènes depuis le chemin vers l'Acropole.


Une fois dépassé l'église de la "métamorphose" (sans doute un truc du genre X-men rempli de professeur Xavier) nous nous retrouvons le nez dans une cohorte de touristes ! Chinois, Allemands, Grecs, et nous bien sûr, pied à pied, en train de faire la queue pour le célèbre monument qu'est le Parthénon sur l'Acropole. Quel déception, nous qui partons en décalé dans la saison pour éviter ce genre d'animation ! Mais arrivés à la caisse nous comprenons vite la reconstitution des invasions étrangères sur l'acropole : c'est un week-end de visite gratuite en l'honneur de la construction Européenne !  On ne va donc pas se plaindre, surtout à vingt euros par tête la visite en temps normal !








Que ce soit les bâtiments, les fortifications ou la vue qu'on a, tout est impressionnant !

 Le fameux Parthénon, tour à tour sanctuaire, église, mosquée et même temple protestant (si l'on a bien compris les explications en Shakespearien)  le temps n'aura pas épargné le monument perpétuellement en travaux.
 



Encore un exemple de visite à la grecque façon Ikéa, voici un casernement :


A remettre en place bien sûr...

C'est à en perdre la tête...

Et même si les vestiges sont extraordinairement bien conservés, nous n'aurions jamais accepté de payer 40 euros la même visite, sans accès au musée (fermé pour travaux) sans frustration ! Mais l'ayant fait gratuitement nous ne nous plaindrons pas (même si nous sommes français)

Et pour finir cet article, qui fera prélude au début de la VRAI aventure, celle qui fait rêver de l'autre côté du détroit du Bosphore, à savoir Istanbul que nous atteindrons d'ici deux ou trois jours, voici une petite anecdote sur la restauration à Athènes :

Nous avons mangé près de l'Acropole dans un petit restaurant pour avoir accès à internet (sans succès) et résoudre différents problèmes bancaires en France. Bien que le rapport qualité prix soit intéressant nous nous apercevons (sans trop de difficultés...) que sur les 8 tickets de caisse que cache discrètement le serveur sur notre table de nombreuse "options" non commandées ni apportées sont à payer ! Nous faisons part de notre mécontentement au sujet de cette franche arnaque, alors qu'un groupe de musique gitane carrément au point nous enjole l'esprit dans la rue en face. C'est alors que le patron s'aperçoit que nous avons compris le petit jeu de l'addition, nous force à nous assoir à table, réduit la note et nous couvre de desserts et de liqueurs locales fort délicieuses ! Bon joueurs, nous aurons même du mal à avoir une mauvaise impression du repas !

Sur ce, nous quitterons Athènes avant de passer une nuit dans les Thermopyles ! Certains ferons le lien avec le film "300" de Zack Snyder, qui se déroula réellement sur ces terres sulfureuses (d'où les sources bouillonnantes de l’appellation "portes chaude"), presque 3.000 ans plus tôt. Aujourd'hui réhabilité en camp de migrants, fliqués par tout ce que contient de plus noir le "racisme" Européen à ce sujet avec son lot de peurs inexplicables à nos yeux.

Mais c'est une thématique dont nous ne nous occupons pas ici. 

Nous espérons ne pas perdre cette fois plusieurs centaines de photos des jours précédents, expliquant ici le peu de supports visuels pour les Balkans...

A bientôt bien sûr, pour un trajet mémorable (enfin on espère) et plus en profondeur en orient !



G&F 
Perdu dans le Pélion grec, le 26/09/2016






1 commentaire:

  1. Personnellement j'ai bien aimé " l'orgasme ophtalmique"
    Cela fera date dans la littérature routarde et deviendra surement une expression populaire recherchée!
    bises from Cairon

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